Grève SNCF : « prise d’otage » (GNTC)

Le Groupement national des transports combinés (GNTC) dénonce « la prise d’otage » que représente, selon lui, le mouvement de grève d’aujourd’hui à la SNCF, estimant qu' »il est temps de libérer le rail français de sa tenaille syndicale ». « Il est totalement inacceptable qu’une grève SNCF stoppe les trains de fret des entreprises ferroviaires privées », parce que « le réseau ferré est toujours sous le contrôle anormal des agents SNCF », proteste le GNTC dans un communiqué.

L’organisation qui rassemble les entreprises de transport combiné (essentiellement rail-route) considère que le recours à la grève désorganise la profession et dénonce « cette prise d’otage qui affecte tous ses adhérents ». « L’actualité et la pression des organisations syndicales ferroviaires (…) montrent que nous avons raison d’être opposés au regroupement sous une même +holding+ de l’exploitation et de l’infrastructure sous la gouvernance de la SNCF », explique le GNTC. « Vouloir se référer au +modèle allemand+, dans ce cas, n’est pas le bon exemple », estime-t-il.

Une loi de 1997 a séparé la gestion du réseau, attribuée à Réseau ferré de France(RFF), de son exploitation assurée par la SNCF et quelques opérateurs privés. Mais la SNCF abrite toujours des personnels assurant, pour le compte de RFF, la maintenance ou les circulations sur le réseau.

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