La SNCF et le gouvernement n’écartent pas la thèse de sabotages concertés

Traumatisée par une série d’actes de malveillance identiques qui ont gravement perturbé le trafic voyageurs samedi, la SNCF s’interroge publiquement sur l’hypothèse de sabotages concertés, à laquelle le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, semble croire.
Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a ainsi confirmé dimanche l’hypothèse évoquée par le président de la compagnie ferroviaire, Guillaume Pepy.
« Il est clair que si c’est intervenu en trois endroits différents, quasiment en même temps, il y a une action concertée de sabotage », a-t-il déclaré.
Guillaume Pepy avait précisé que des crochets fabriqués à partir d’épaisses tiges métalliques avaient été suspendus sur les caténaires, les câbles d’alimentation électrique des trains, sur différentes lignes à grande vitesse.Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur la caténaire, le fil d’alimentation électrique qui surplombe la voie.
La SNCF et Réseau ferré de France, propriétaire du réseau, ont annoncé qu’ils allaient porter plainte.

Sur la ligne Nord, environ 80 TGV, Thalys et Eurostar transportant près de 20.000 passagers ont subi des retards en général de l’ordre d’une heure, une trentaine d’entre eux étant retardés de plus de deux heures, a précisé la SNCF.
Sur la ligne Est, une quarantaine de TGV ont été affectés, l’un d’entre eux subissant un retard de 4h30.
Sur la ligne Sud-Est, une quarantaine de TGV ont été retardés de 10 à 45 minutes.

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