La SNCF veut redresser douze lignes en difficultés

La SNCF a dévoilé jeudi l’ébauche de son «plan Marshall» pour les douze lignes ferroviaires en difficulté évoquées par Guillaume Pepy, son président, le 9 janvier lors du «Grand Jury» sur RTL. Il était temps. La grogne des usagers, notamment celle des abonnés, a en effet pris des proportions hors du commun. Certains refusent désormais de présenter leur titre de transport aux contrôleurs, d’autres attaques la SNCF en justice.

Dans les 18 à 24 mois, les douze «lignes malades» – dont une de TGV, trois du réseau TER, quatre Intercités et Teoz, trois lignes du réseau Transilien, auxquelles s’ajoutent les trains de nuit Lunea – doivent faire l’objet de soins particuliers dans quatre domaines: fiabilisation du matériel roulant, amélioration des conditions d’exploitation, limitation des causes externes à l’entreprise sur la régularité, progrès sur l’information des voyageurs en situation perturbée. Son contenu devrait être précisé en mars prochain.

RFF devrait revoir ses priorités pour répondre aux urgences. L’entreprise accélérera certains travaux: le changement de matériel de signalisation, le remplacement de certains caténaires. RFF pourrait également revoir l’organisation de la circulation des trains et «sanctuariser» certaines lignes en difficulté. L’État, quant à lui, devrait se contenter d’orchestrer le dispositif sans bourse délier.

En revanche, les régions déjà largement mises à contribution dans le financement des transports régionaux avec l’achat de nouvelles rames n’ont guère de marge de manœuvre pour allouer de nouveaux budgets au plan d’urgence de la SNCF.

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