Mieux vaut un gros incident qu’une série de petits pour attirer l’attention des pouvoirs publics/medias.

On le sait déjà, un TGV en panne d’une heure attire plus d’attention qu’un TER en panne pendant deux heures. Le regard des médias est braqué sur le gros évènement et j’imagine que la SNCF fait tout pour mettre en avant ces arbres « pannes TGV » pour cacher la véritable forêt des dysfonctionnements TER.

On a vu encore à Noël que seul la grosse défaillance fait parler d’elle et attire les regards :

1) Après les perturbations dans le trafic aérien et ferroviaire autour des fêtes de Noël, la ministre de l’Écologie (Transports etc) envisage des sanctions en cas de défaut de responsabilité avéré.

2) Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, écrit dans une lettre aux 600 passagers du train de nuit qui ont mis plus de 24h pour faire un Strasbourg – Port-Bou/Nice que « La série d’incidents que vous avez subie n’est pas admissible » et il a présenté ses excuses, au nom de la SNCF.

Tous les jours on subit des défauts de responsabilité avérés ainsi que des incidents inadmissibles, mais c’est toujours un train supprimé, un train court, un train en retard, . . . . . Un ensemble d’incidents, mais jamais un bon gros événement qui braque les projecteurs sur tous les dysfonctionnements que nous devons supporter jour après jour, semaine après semaine et mois après mois.

Que faut-il faire pour que Nathalie Kosciusko-Morizet et Guillaume Pépy s’intéressent à nous ? Leur intervention devient urgente.

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