La SNCF et ses agents commerciaux de contrôle ne lésinent pas sur les amendes. Un usager qui a eu un problème de rechargement de son pass Navigo s’est pris une amende la veille, et le lendemain ils remettent çà. Certes la personne aurait du s’arrêter à Rambouillet hier soir pour faire le nécessaire, mais peut-être avait-elle des contraintes, mais en tout cas remettre une amende le lendemain pour le même motif est abusif. La SNCF aurait pu demander une carte d’identité et enregistrer un avertissement dans son système d’information pour ce second contrôle, déclenchant ensuite si toujours en situation irrégulière le paiement de l’amende initiale, plus d’une autre amende, en cas de contrôle dans le mois.
50 euros d’amende pour défaut d’un titre Navigo en règle alors que le Navigo est de 70 euros pour un mois, sans possibilité de recharger immédiatement sa carte Navigo lors du contrôle, alors que la SNCF a un terminal pour le Navigo et un terminal bancaire pour faire payer les amendes, c’est aussi abusif, et pas très commercial. Pourquoi ne pas permettre une régularisation directe de sa situation en faisant payer 10 euros de frais (si la personne se présente d’elle-même au contrôleur) ou 40 euros de frais si la personne ne s’est pas présentée et est en faute ?
Si la Région Centre et le STIF étaient aussi pointilleux que les agents de contrôle, pour chaque train en retard, court, ou supprimé, elles feraient payer un malus de 10.000 euros à chaque fois.
Mael Monnier