Mercredi, l’agression d’un conducteur avant son départ de la gare parisienne de Saint-Lazare par un homme qui refusait d’éteindre sa cigarette a été suivie de fortes perturbations du trafic pendant plusieurs heures. Un mouvement de mobilisation qui aurait pu ne durer qu’une heure aux yeux du patron de la SNCF. « Il faut (…) tenir compte du sentiment d’émotion. Les cheminots ont des tripes; ils sont comme tous les salariés. Mais en même temps, il n’y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes », a souligne Guillaume Pepy sur Europe 1. « Je pense que ces mouvement d’émotion, il faudrait que ça dure une heure, symboliquement », a avancé le président de la SNCF.