Quatre syndicats ont déposé un préavis de grève pour protester contre le projet européen de libéralisation du rail. Le trafic ne devrait toutefois pas être très perturbé. A priori, les usagers de la SNCF peuvent souffler. Le mouvement de grève lancé mardi ne devrait pas, sauf surprise venant du terrain, entraîner de perturbations sérieuses au niveau national. La CGT, l’UNSA, la CFDT et la CFTC ont appelé les cheminots à se joindre au mouvement lancé le 8 novembre par la Fédération européenne des travailleurs du transport (ETF) pour peser sur les travaux des députés européens. Ceux-ci doivent examiner la semaine prochaine le projet de directive sur le refonte du « premier paquet ferroviaire », destinée à accentuer l’ouverture du marché à la concurrence. Les syndicats y voient un projet de démantèlement des entreprises historiques, et donc de la SNCF en France. « Cette journée d’action est destinée à informer et mettre en garde les usagers, indique Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT-cheminots. Ces changements sont en train de se faire en dehors de tout débat démocratique ! » La mobilisation vise également là influer sur les travaux des Assises du Ferroviaire, qui planchent notamment sur les relations entre la SNCF et Réseau ferré de France, l’organisme chargé de gérer le réseau. Les quatre syndicats demandent un retour de cette fonction dans le giron de la SNCF. Ils fonc donc sur ce point précis cause commune avec leur président, Guillaume Pepy, qui porte la même revendication. Pour autant, pas question -pour l’instant-de paralyser le trafic afin de se faire entendre. « L’objectif est plutôt de sensibiliser l’opinion, confirme l’UNSA, qui souhaite une grève « symbolique ». « Nous laissons le choix aux cheminots de marquer le coup ou pas », indique la FGAAC-CFDT, qui précise qu’aucune manifestation n’est prévue. La CGT, de son côté, n’a pas donné de directives au niveau national : « les organisations choisiront les modalités en fonction de leur revendications locales », précise Gilbert Garrel. Une mobilisation plus marquée dans telle ou telle région n’est donc pas à exclure. Quant à Sud, l’organisation, traditionnellement combative, ne fait pas partie de l’ETF. Elle ne s’est donc pas associée au mot d’ordre de grève. Ecrit par Lionel STEINMANN Journaliste – Enjeux Les Echos
Je termine bientôt ma carrière professionnelle. Depuis que je suis usager habituel de la SNCF, en 1971, j'ai pu constater la lente mais bien réelle dégradation du service, particulièrement depuis environ quinze à vingt ans. Avant, la transport ferroviaire était un service public, il est devenu une entreprise à but lucratif. Avant, les trains roulaient et on pouvait compter dessus pour des rendez-vous, par exemple. Maintenant, il est toujours incertain de prévoir en comptant sur la présence du train à l'horaire prévu. Et plutôt que d'essayer d'améliorer le service en général, on envoie de la poudre aux yeux des usagers en sois disant les informant des perturbations. Mais ce ne sont pas les informations qui font rouler les trains et les remettent à peu près à l'heure prévue.
Une des plus belles excuses et la plus utilisée est "Difficultés de circulation" : Merci messieurs de la SNCF, si ce n'est pas du foutage de gueule, ça y ressemble fortement. Le train est en retard ou supprimé parce que ça roule mal. Merci, nous avions compris. Par contre, il y a toujours quelque chose qui roule bien, c'est l'encaissement des abonnements. Jamais de difficultés de circulation sur les lignes reliées aux terminaux de paiement.
Usager de la ligne depuis plus de 20 ans, je pourrais signer intégralement les propos de Patrice L.
Elles vont avoir une drôle de gueule, les statistiques de régularité de septembre ! Depuis la rentrée, j'ai voulu 7 fois prendre le TER 862408 le matin. Sur les 7, il a été :
– supprimé 1 fois (grève) ;
– tellement en retard 1 fois que j'ai pris celui d'avant, en retard aussi ;
– réduit de moitié 3 fois ;
– donc correct 2 fois.
Je le répète pour que ce soit bien clair : 2 fois sur 7 = 29%.
Pas question de froid, de chaud, ni de feuilles. Quand ces excuses sortiront aux bonnes saisons, il sera permis de ne pas y croire.
Bonjour,
Comment peut il y avoir des difficultés de circulation quand, déjà à partir de 6h30, trois trains sont suprimés sur la ligne ?
Je pense que lors du prochain contrôle mon titre de transport subira un retard à la sortie de ma poche.
Je constate néanmoins qu'il y a moins de soucis les jours de grèves, preuve que la sncf maîtrise mieux la grève que le travail.
Vivement la prochaine grève !
Chris
Les cheminots ont prolongé leurs vacances pour des raisons médicales. Le stress de la reprise du travail donne droit à congés.
Je me suis fait exactement la même remarque hier que Chris. Finalement j'aime bien les jours de grève, on moins de surprise sur les trains qui restent !
C'est vrai que ce matin, suppression des deux trains directs Chartres – Versailles, ça fait mal. Surtout pour les gens qui montent à Maintenon ou Epernon et qui se retrouvent debout. D'autant plus que, comble de malchance, ce matin le départ Chartres à 6h57 était un train court !
Et pendant ce temps, dans la gare, du gentil personnel de la SNCF était à la rencontre des usagers… Mais on veut pas spécialement vous rencontrer on veut pouvoir aller bosser à peu près sereinement !! Et surtout si vous voulez nous rencontrer, installez-vous LE SOIR quand on arrive plutôt que le matin, quand on monte dans le train !
Et la région Centre a supprimé la possibilité de la contacter directement sur son site Internet (http://www.regioncentre.fr), plus de rubrique "Contacter nous"! bravo, belle initiative…
Que de belles paroles, il faut voir la page "qualité de service" dans la rubrique "transport":
http://www.regioncentre.fr/accueil/ma-region-et-moi/une-chance-pour-tous/transport/qualite-de-service.html.
De qui se moque t'on?!!
Et pendant ce temps, Amélie, l'assurance maladie de la ligne, elle fait quoi ??!!
Les commentaires n° 1 – 2 – 3 et 5 sont exacts et justes. La 4 ème est, je suppose, ironique.
Le commentaire de FL m'amuse. La région a compris qu'il était fatiguant de lire toujours les mêmes rengaines de ce commentateur.
Plus sérieusement je partage entièrement les propos de Patrice L. La dégradation a commencée lentement en 1998 puis s'est accélérée en 2005 pour devenir insupportable depuis 2011. Les TGV ne sont pas épargnés. Rares sont ceux qui arrivent à l'heure malgré les horaires détendus.
Dans l'éducations nationale des analyses sur l'absenteisme ont permis de savoir que les arrêts maladies tombent toujours à des jours stratégiques?. Est-ce que nous avons la même finesse d'analyse pour les cheminots? En particulier pour les adc?
Vous n avez pas fini de nous faire chier avec vos commentaires à la con?
Mr Anonyme,
Je ne sais pas quel métier vous faites, ni depuis combien de temps vous prenez le train, ni combien vous payez votre abonnement.
Mais avant de faire des commentaires du genre "Vous n avez pas fini de nous faire chier avec vos commentaires à la con?" sachez que certaines personnes ont des obligations d'horaires de travail, des rendez vous clients, etc. Sachez aussi que des gens ont perdus leurs emplois a cause des nombreux retards dû au laxisme des employés de la Sncf et de leurs dirigeants, alors s'ils vous plaît, ayez un peu de respect pour les usagers qui comme moi arrive plusieurs fois par mois en retard au travail malgré une marge d'environ 40 minutes et d'un abonnement qui me coûte 360 euros par mois.
Merci, de nous laissez exprimer notre mécontentement, mais aussi notre ras le bol et notre colère.
Chris