Petit résumé d’un matin si ordinaire (pour la SNCF, bien entendu)

Bon, ce matin c’était le bordel, OK.
Mais, rien d’inhabituel en somme, la SNCF étant restée égale à elle-même, c’est à dire incompétente et menteuse.

Primo (et tout au long du voyage), le contrôleur du 16752 (l’express de 6h52 à Chartres) nous expliquera que les problèmes sont dûs à la présence de personnes sur les voies à St Quentin.
FAUX : le problème est dû à une rame Transilien tombée en panne à l’entrée de St Quentin, et pour laquelle il a fallu évacuer les voyageurs à pied.

Secondo, la rame est tombée en panne vers 6h, et ne sera évacuée qu’à 9h. Donc 3 heures pour dépanner un train à… 4 km environ des ateliers SNCF de Trappes ! Quelle performance.
C’est comme si ma voiture tombait en panne à 500 m d’un garagiste, mais que j’aurais fait venir une dépanneuse de Marseille.

Tertio, le train en panne est une rame Transilien VB2N (2 étages, livrée berlingot) tractée par une locomotive BB7600. Ces locomotives sont « nouvelles » (je n’ose dire de dernière génération) : ce sont de vieilles BB7200 (les mêmes que celles qui tirent nos rames Corail) de 30 ans d’âge qui ont été vaguement adaptées pour la réversibilité et l’EAS et repeinte en couleur Playskool. Sachant qu’à l’origine, ces motrices étaient destinées à faire des longs parcours, les voilà cantonner à faire de la banlieue : bref du matériel super adapté !

Quarto, ces locomotives BB7600 si fiables sont entretenues par l’atelier SNCF de Montrouge… Le même atelier qui s’occupe de nos TERNNG. Rappelons que les TERNNG sont réputés pour la fiabilité de leur WC, pour l’efficacité de la climatisation, et pour leur intérieur solide et bien entretenu.

En conclusion, matin ordinaire pour une SNCF pitoyable, et galère pour nous autres voyageurs !

 Br 

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