Une nouvelle appli de la SNCF pour choisir le wagon le moins bondé

Les trois millions d’usagers en Ile-de-France devraient rapidement l’apprécier. Et pour cause: grâce à la nouvelle application lancée par la SNCF le 24 juin, ils vont enfin pouvoir connaître l’affluence des trains avant même leur départ. Mieux: ce service gratuit, baptisé Tranquilien, sera même capable de leur indiquer s’il est préférable de monter dans les voitures de tête, celles du milieu ou encore dans les dernières. Histoire d’éviter les trajets version «boîte de sardines».

Le mode d’emploi est simple. Une fois l’application téléchargée sur son smartphone, il suffit de choisir la ligne empruntée et l’horaire désiré. Trois wagons correspondant au début, au milieu et à la queue du train, apparaissent alors à l’écran. Si la voiture est verte, c’est que l’affluence est faible ou moyenne. «Vous êtes quasiment sûr d’être assis», éclaire James Zopissa, le responsable de l’application mobile SNCF Transilien. Si l’orange s’affiche, c’est que l’affluence est forte. «Dans ce cas, les chances tombent à 70%.» Enfin si le rouge émerge, l’occupation est très importante.

«Le matin, le premier wagon est systématiquement bondé»

«Les clients se mettent toujours au même endroit dans les rames. Là, ils pourront se répartir», remarque Mounir, contrôleur à Montparnasse, qui fait partie des 2400 agents du Transilien à tester le service depuis un mois. Même constat de son collègue Pedro, également contrôleur à Montparnasse. Le matin, aux heures de pointe, dans le sens banlieue-Paris, le premier wagon est systématiquement bondé, observe-t-il. «Un jour, un voyageur trop serré m’a même demandé pourquoi on ne mettait pas des voitures supplémentaires en tête de rame»… Et si les trois voitures sur l’écran du téléphone affichent complet? Mieux vaut prendre alors le train suivant ou le précédent. Encore faut-il avoir un patron compréhensif… Développée depuis un an par la start-up Snips et ses trois docteurs en mathématique, l’application a été «modélisée à partir de statistiques enregistrées depuis deux ans auxquelles se sont ajoutés un certain nombre de variables, explique James Zopizza. Mais les usagers pourront également affiner le service en enregistrant leurs propres observations».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.