La direction de la SNCF a déclaré, jeudi 19 novembre qu’un freinage « tardif » est à l’origine de l’accident de TGV en Alsace, le 14 novembre, le train ayant déraillé à 243 km/h. Elle a ajouté : « des procédures disciplinaires vont être engagées » et « conduiront, dès que l’enquête le permettra, aux sanctions justifiées ».
Le train effectuait un parcours d’essai entre Saverne et Strasbourg, sur le deuxième tronçon de la ligne à grande vitesse du TGV Est qui doit entrer en service en avril 2016.
Il roulait à 265 km/h à l’entrée de la courbe au lieu de 176 dans le cadre des essais et a effectué un freinage trop tardif, a dit la SNCF.
Le machiniste avait affirmé avoir respecté la vitesse sur le tronçon emprunté, soit 176 km/h prévus à son plan de route.
La lettre professionnelle Mobilettre avait rapidement évoqué la vitesse excessive comme cause du déraillement. Selon elle, la présence de 6 à 7 personnes dans la cabine de conduite, au lieu de 3 habituellement en phase de test, aurait pu déconcentrer le conducteur.
L’enquête devra éclaircir « la présence imprudente d’enfants à bord et de sept personnes en cabine de conduite, un certain manque de rigueur dans la préparation de la liste des personnes et son contrôle. Enfin, sans doute figurent (…) des erreurs de comportements humains à la fois en cabine et dans la relation entre la cabine et la rame », ont déclaré, jeudi, les présidents de la SNCF, Guillaume Pepy, et de SNCF Réseau, Jacques Rapoport.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/19/accident-de-tgv-en-alsace-la-sncf-met-en-avant-un-freinage-tardif_4813556_3234.html#eKhbECWA8x5x55cs.99