De multiples incidents ont mené à une suspension des livraisons de trains destinés au réseau desservant la banlieue parisienne. Bombardier a promis de régler le problème « dans quelques semaines ».
Fin 2006, la SNCF a commandé 172 rames pour son réseau Francilien. D’après le contrat, 40 auraient déjà dû être livrées. Or seulement la moitié a déjà été mise en service. Les 20 trains restants sont bloqués dans le site français de Bombardier, à Crespin (Nord), suite à plusieurs incidents. Le 21 mars le constructeur a stoppé les livraisons et s’est engagé à régler ces problèmes de fiabilité avant fin juin. Cette échéance ne sera pas strictement respectée.
« Il appartient à la SNCF de demander la livraison des trains qui sont prêts », a déclaré Jean Bergé, président de Bombardier. « Nous attendons que le taux d’incidents sur la flotte en service soit à un niveau qui nous convienne. Dans quelques semaines on y sera », a-t-il précisé.
Le niveau élevé d’incidents proviendrait de problèmes au niveau des configurations logicielles. Bombardier connaissait également des difficultés de retard de fabrication. Elles ont été réglées grâce à la mise en place d’une nouvelle ligne d’assemblage spécialement dédiée.
Bombardier devrait être pénalisé suite à ces incidents et ces retards. Jean Bergé s’est refusé à tout chiffrage. « Rien n’est arrêté. Cela fera l’objet de constats contradictoires. »